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Les combats de la cavalerie Von der Marwitz

Le 21 mars 2013

Gérard Leducq

Le 25 août 1914 en Cambrésis (Iwuy, Saint-Hilaire ...)

C’est un homme passionné que nous avons eu le plaisir à écouter ce soir. Enfant de Saint-Hilaire, amoureux de sa petite patrie, Gérard a su nous faire revivre les événements douloureux qu’a connu le Cambrésis en Aout 1914 au moment de la rapide avance allemande et notamment de la puissante formation de cavalerie commandée par le général Von der Marwitz.

Des troupes territoriales françaises furent victimes de cette cavalerie notamment à Haspres, Iwuy, Saint-Hilaire.

Alors nous avons vu défiler devant nous des divisions des brigades, des dragons, des uhlans, des hussards, des chasseurs à cheval, des cuirassiers !

Les témoignages sont nombreux à commencer par celui du Général Poseck, colonel dans l’un des régiments du HKK2 (commandement supérieur de cavalerie) qui accompagnait la progression de la 1ère armée (Von Klück) et de la 2e armée allemande (Von Bülow).

Suit une description minutieuse de l’avance des troupes, des accrochages dans de nombreux villages du Cambrésis, des blessés, des morts.

Pour tous ces détails, il est bon de se reporter à deux tomes de « Cambrésis terre d’histoire » (octobre 2012 ; février 2013).

Les récits et témoignages sont nombreux avec d’inévitables imprécisions, des inexactitudes.

Les sources sont de plusieurs types. Écrites : abbé Thelliez « la tuerie de Saint-Hilaire », Solange Mèresse-Notebaert « Mon onc’ d’Avesnes ». Une lettre de J. Sorlin qui relate de l’horrible journée du 25 aout 1914. Orales : Rosa Jacquemin, Adèle Brulant, Famille Sorlin-Drecq, famille d’Alexis Dussenne. Tout ceci nous donne une idée des horribles méfaits des cavaliers allemands, de cette horrible bataille de Saint-Hilaire.

Bien sûr, en bon historien, Gérard a su analyser, critiquer ces nombreuses sources, car il faut être prudent : il y a parfois des inexactitudes, des points, dit notre collègue, ou il faut se contenter d’hypothèses notamment sur le nombre de blessés, de morts, de rescapés sur les effectifs des troupes.

Bref un travail minutieux, de longues et laborieuses recherches, mais que ne ferait-on pour faire revivre le passé d’un village auquel on est attaché ?

Page mise à jour le 27/12/2020 à 10h00

 

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