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Lucien Jonas

Le 26 octobre 2016

Eglise de Rumilly-en-Cambrésis

Erudition et éclectisme le tout porté par qualité du traitement de texte font que chaque communication de Pierre Lemaître est un plaisir. Son dernier propos sur Lucien Jonas n'échappe pas à la règle. Ce peintre, au risque de restreindre sa notoriété, a choisi la liberté contre l'appartenance à une école ou le suivi d'une mode. Son œuvre est d'une grande diversité.

La peinture qui ceinture le choeur de l'église de Rumilly-en-Cambrésis représente le diocèse de Cambrai en procession en vue du couronnement de la Vierge. Les quatre arrondissements sont représentés, chacun avec leurs spécificités. Beaucoup des personnages qui ornent le choeur sont des êtres connus de Lucien Jonas. Monseigneur Chollet dirige la marche, le chevalier Hugues de Rumilly protège, le beau père du peintre est présent dans le groupe de Douai, Carpeaux, Froissart sont également participants... et combien d'autres!

Lucien Jonas possède une palette très ecclectique.

Croquis, portraits, paysages, scènes de vie, billets de banque, timbres, publicités, tout lui est bon pour s'exprimer. Ainsi le marouflage impressionnant de l'église Saint-Nicolas décrypté avec soin par notre hôte. Les hasards de la vie font que j'ai vécu mes vingt premières années à Denain, la ville « feumière »[1]. Jonas, ainsi que l'a rappelé Pierre, y était connu tel le loup noir pour ses croquis de mineurs. On pourrait presque affirmer qu'il était à Cafougnette ce qu'Uderzo sera plus tard à Astérix.

Second prix de Rome, il avait également illustré les trois volumes de l'histoire de Denain et de l'Ostrevant écrits par Julien Renard, alias André Jurénil et couronnés par l'Académie Française. J'ai côtoyé, sur les bancs de la faculté, un petit-fils du peintre dont le père, Jacques, pharmacien à Anzin, était de la même promotion que le mien. Nous avions sympathisé et j'ai eu ainsi l'occasion de découvrir, pour la première fois dans leur appartement, des œuvres en couleur que, scotché au noir, je n'imaginais même pas. Au fil de nos entretiens ils avaient évoqué l'étroite complicité entre leur ancêtre et les deux écrivains denaisiens, faisant allusion à leur présence commune à l'inauguration de la statue du maréchal Villars, en 1913. Le peintre en avait d'ailleurs signé l'affiche.

Or, pour la représenter à cette cérémonie, notre Société d'Émulation avait dépêché le comte René Proyart de Baillescourt, avocat et capitaine d'infanterie. Dans son compte rendu, paru dans le tome 68, notre collègue raconte : « J'ai rencontré là-bas, nos excellents membres correspondants, messieurs Renard et Mousseron auxquels je pus serrer les mains et adresser mes félicitations ».

Et oui, mes chers collègues, que nous le voulions ou non, à travers son inventeur, Cafougnette fut, sans conteste, membre correspondant de notre société. Je sais qu'à première vue, la nouvelle peut surprendre. Pour bien vous montrer ce qu'implique une telle proximité, je me suis résolu à vous dire une pièce que Jules Mousseron aurait pu, comme d'autres, dédier à son ami Lucien Jonas, violoniste à ses heures.

Lucien Jonas , au risque de restreindre sa notoriété, a choisi la liberté contre l'appartenance à une école ou la suivi d'une mode. Son oeuvre est d'une grande diversité. Croquis, portraits, paysages, scènes de vie, billets de banque, timbres, publicités, tout lui est bon pour s'exprimer. Ainsi le marouflage impressionnant de l'église Saint-Nicolas de Rumilly, décrypté avec soin par Pierre Lemaître notre hôte.

Lucien Jonas, est très connu à Denain, il avait croqué caffus et mineurs et illustré les poésies de Jules Mousseron. Second prix de Rome, il avait également travaillé sur les trois volumes de l'histoire de Denain et de l'Ostrevant écrits par Julien Renard, alias André Jurénil et couronnés par l'Académie Française. Ces trois amis avaient participé à l'inauguration de la statue du maréchal Villars en 1913. Le peintre en avait d'ailleurs signé l'affiche. Or, pour la représenter à cette cérémonie, notre société d'émilation avait dépêché le comte René Proyart de Baillencourt, avocat et capitaine d'infanterie.

Dans son compte rendu, paru dans le tome 68, notre collègue raconte : j'ai renconté là bas nos excellents membres correspondants Messieurs Renard et Mousseron auxquels je pus serrer les mains et adresser mes félicitations.

Et oui, mes chers collègues que nous le voulions ou non, à travers son inventeur, Cafougnette fut, sans conteste, membre correspondant de notre société.

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